Levoy Exil Note Bio

Levoy EXIL est né le 19 octobre 1944 à Fermathe.  Fils de paysans cultivateurs, il travaillait comme ouvrier maçon quand il rencontre Jean Claude Garoute (Tiga) et Maud Robart, animateurs engagés dans une expérience de village culturel à Soissons-la-Montagne, localité de Fermathe.  Levoy commence à peindre et à sculpter à 29 ans  en compagnie de Louisiane Saint-Fleurant, Prospère Pierre-Louis, Saint-Jean et Mathieu Saint-Juste, Saint-Jacques et Denis Smith… à travers le mouvement Saint-Soleil. Cette expérience mobilise toutes les ressources de créativité de ses membres et fait référence de manière constante aux croyances populaires.

 

La première exposition de cette communauté eut lieu au Musée d’Art Haïtien lors de son inauguration en 1972.  La visite d’André Malraux à Soissons-la-Montagne en décembre 1975 vient confirmer ces talents. A la vue de ces œuvres, Malraux fut porté à supprimer un chapitre sur Goya du dernier tome de sa trilogie, La Métamorphose des dieux, sous-titré L’Intemporel, pour  introduire trente deux pages de réflexion sur la peinture de Saint-Soleil qu’il déclare l’expérience la plus saisissante et la seule contrôlable de peinture  magique en notre siècle.

 

Levoy Exil se dit hanté plus par la mémoire des indiens Arawak, premiers occupants de l’ile (Haïti) que par le souvenir de ses ancêtres africains. Les figures aux yeux bridés et aux bras longs en sont pour lui les exemples les plus saillants. Les images qui en ressortent sont des formes solaires prises dans un réseau de lignes quadrillées et de motifs intensément colorés. Les formes, nous dit Levoy Exil, sont entourées de lignes points pour le relief. Ce sont des points de lumières.

 

L’œuvre de Levoy Exil est intégrée aux collections publiques :

Musée d’Art Haïtien, Queens Museum.